« Ne jamais critiquer le futur ! » est une lettre d’engagement et de conviction. J’y partage mes réflexions d’auteur, de syndicaliste et de citoyen libre sur les dérives de notre époque, les défis à venir, et les solutions possibles. À travers des extraits de mes livres, des textes inédits, des témoignages de terrain et des analyses sociopolitiques, cette newsletter s’adresse à celles et ceux qui veulent comprendre, agir, et refuser la fatalité. Pas de discours creux. Pas de dogmes. Juste une voix : la mienne. Une voix républicaine, indépendante, et profondément attachée à l’avenir de notre pays. »
Depuis vingt ans, on s’obstine à parler des quartiers en inventant de nouveaux sigles. ZUS, ZEP, QPV, ZSP. À force de tout renommer, on finit par croire qu’on agit. Mais ceux qui vivent dans ces quartiers savent exactement ce qu’il s’est passé : l’État s’est retiré. Pas partout. Pas brutalement. Mais lentement. Et sûrement.
L’école ne peut plus tout porter. Elle transmet des savoirs, elle essaye de compenser les inégalités, elle accueille, elle protège, elle encaisse. Mais former à la République, au sens fort du mot, ce n’est plus dans ses moyens. Et ce n’est pas sa faute.
Elles ont marqué toute une époque. Créées dans l’après-guerre, pensées pour démocratiser la culture, les Maisons des Jeunes et de la Culture avaient un sens, une fonction, une âme. C’était un lieu de partage, de transmission, d’éducation populaire. Aujourd’hui, ce modèle est à bout de souffle. Et ceux qui le fréquentent encore le savent bien.
On l’a souvent réduit à une parenthèse. Un passage obligé. Un moment un peu flou entre la jeunesse et la vraie vie. Mais ceux qui l’ont vécu savent que le service militaire avait un sens.
Depuis plus de vingt ans, les associations de quartier sont présentées comme les piliers de la cohésion sociale. On leur confie des missions larges : créer du lien, accompagner les jeunes, faire de la prévention. Elles reçoivent des millions. Parfois sans appel d’offres. Sans contrôle sérieux. Et surtout, sans évaluation réelle de leur impact.
On peut débattre des formes, des durées, des modalités. Mais il y a une chose que le Service Militaire avait réussie mieux que n’importe quel autre dispositif républicain : transmettre le respect par l’expérience directe.
Il est un peu plus de 13h30, hier. Le rabbin d’Orléans, Arié Engelberg, rentre de la synagogue avec son fils de 9 ans. Un samedi, jour de repos et de recueillement dans sa tradition. Mais ce samedi-là, ce n’est pas la paix qu’il ramène avec lui. C’est un coup. Une morsure. Des insultes. Une scène d’une brutalité glaçante. En pleine rue. À Orléans.
La polémique suscitée par la caricature de Cyril Hanouna publiée par La France Insoumise (LFI) n’est que le dernier épisode d’une longue série de provocations orchestrées par le mouvement.
La question revient régulièrement dans le débat public, surtout en période de tension internationale ou de crise nationale. Mais au fond, que cherche-t-on quand on parle de rétablir le Service National ? Une armée plus forte ? Des jeunes mieux encadrés ? Une nation plus soudée ?