LFI et la provocation : Une stratégie assumée ?

La polémique suscitée par la caricature de Cyril Hanouna publiée par La France Insoumise (LFI) n’est que le dernier épisode d’une longue série de provocations orchestrées par le mouvement.

Offusqués en façade, certains cadres du parti dénoncent une « très grosse erreur », comme si l’outrance ne faisait pas partie de leur ADN politique. Pourtant, il suffit de remonter leurs campagnes et prises de parole pour constater une habitude bien ancrée : celle de la communication agressive et de la victimisation stratégique.

Des affiches polémiques aux invectives en pleine Assemblée, LFI s’illustre davantage par l’excès que par le débat d’idées. Le « politiquement correct » est souvent rejeté par ses figures de proue, non pas au nom d’une liberté d’expression universelle, mais dans une logique à géométrie variable où les attaques contre leurs opposants sont légitimes, mais où toute critique à leur encontre devient une persécution.

Derrière cette posture, une question se pose : s’agit-il d’une maladresse ou d’une tactique bien rodée pour exister médiatiquement ? La réponse semble évidente. En jouant sur la corde de la polémique, LFI cherche avant tout à capter l’attention, quitte à diviser et à caricaturer le débat public. Un choix qui, à force d’excès, pourrait bien finir par l’isoler plus qu’autre chose.

Vincent BOCA – Auteur, syndicaliste, républicain. Ne jamais critiquer le futur !

Par Vincent Boca

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