Il y a des syndicats qu’on connaît tous. Et puis il y a ceux dont personne ne parle, mais qui changent les choses, discrètement, fermement, sans drapeau, sans tambour. Le SNIPAT est de ceux-là.
Syndicat indépendant des personnels administratifs, techniques et scientifiques du ministère de l’Intérieur, il s’est imposé là où personne ne voulait vraiment entendre les PATS.
Quand on parle de Police nationale, on pense aux uniformes, aux commissaires, aux opérations de terrain.
Mais dans l’ombre de ces fonctions visibles, il y a des milliers d’agents, personnels civils, spécialistes, informaticiens, agents techniques, contractuels ou titulaires, qui font tourner l’institution.
Et pendant longtemps, ces personnels ont été les grands oubliés du dialogue social.
Le SNIPAT est né de ce vide. D’un besoin. D’une parole qu’il fallait faire entendre autrement.
Pas dans la logique classique des grandes centrales.
Mais dans la volonté de défendre les agents avec des méthodes claires, des revendications réalistes, et une voix distincte.
Ce premier épisode ne raconte pas tout.
Mais il plante le décor.
Chaque dimanche, je reviendrai sur l’histoire de ce syndicat : ses combats, ses crises, ses victoires, ses rendez-vous manqués aussi.
Pas pour faire de la communication.
Mais pour documenter une histoire syndicale qui mérite d’être racontée.
Parce qu’on ne peut pas comprendre la fonction publique sans connaître ceux qui, loin des projecteurs, la défendent au quotidien.
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